Toutes les publications "Archéologie"
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Plaquette des prestations en études et expertises du service d'Archéologie Préventive
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Archéologie en région centre, Une nouvelle lecture de Bourges au Moyen Âge
Depuis 30 ans, l’archéologie urbaine enrichit la connaissance des villes de France.
À Bourges, une trentaine de fouilles réalisée dans la ville ancienne éclaire vingt-cinq siècles d’histoire urbaine. L’opération de la ZAC Avaricum, menée en 2009 et 2010, donne accès aux vestiges de la ville basse médiévale, industrieuse et populaire, jusque-là méconnue, et dont on peut proposer une première esquisse. Dès le XIe siècle, un quartier d’artisans est implanté le long d’une rivière canalisée. La fouille identifie des métiers, des modes de production, un cadre de vie déterminé par l’insalubrité des lieux et par les activités économiques et domestiques, jusqu’au XVe siècle.
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Les fouilles de la ZAC Avaricum. Volume 1 : stratification et structures
Deux campagnes de fouille ont été réalisées en 2009 et 2010 de la ZAC Avaricum à Bourges, sur une surface dépassant l’hectare. Elles ont permis d’étudier la frange septentrionale de la ville, un espace où se cristallisent les dynamiques urbaines, entre phases d’expansion et phase de rétractation.
De plus, cela a permis d’appréhender un territoire urbain rythmé par une modeste rivière, l’Yévrette, qui constitue pourtant l’un des vecteurs de l’économie médiévale de la ville toute entière. Les fouilles révèlent ainsi la vie d’un quartier et de ses habitants, de l’Antiquité jusqu’à nos jours.
Le volume 1 de cet ouvrage est consacré à la présentation diachronique des vestiges de ce quartier (structures et stratifications).
L’accent est plus particulièrement mis sur la forme des occupations, leur fonction et leur interaction avec l’environnement : pour certaines périodes, ces éléments ont pu être concrètement appréhendés, d’une part en raison de l’état de conservation exceptionnel du gisement archéologique, d’autre part grâce à la mise en œuvre d’analyses géoarchéologiques et mobilières variées.
Fondrillon, Marot 2013 : FONDRILLON (Mélanie), MAROT (Emmanuel) dir. - Un quartier de frange urbaine à Bourges (Ier s. ap. J.-C.-XXe s.) : les fouilles de la ZAC Avaricum. Volume 1 : stratification et structures . Bourges : Bourges Plus, service d’archéologie préventive ; Tours : F.E.R.A.C.F., 2013. 496 p. : ill. (Bituriga Monographie ; 2013-1 - Suppl. à la R.A.C.F. ; 48).
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Les fouilles de la ZAC Avaricum. Volume 2 : catalogue du mobilier
Deux campagnes de fouille ont été réalisées en 2009 et 2010 de la ZAC Avaricum à Bourges, sur une surface dépassant l’hectare. Elles ont permis d’étudier la frange septentrionale de la ville, un espace où se cristallisent les dynamiques urbaines, entre phases d’expansion et phase de rétractation.
De plus, cela a permis d’appréhender un territoire urbain rythmé par une modeste rivière, l’Yévrette, qui constitue pourtant l’un des vecteurs de l’économie médiévale de la ville toute entière. Les fouilles révèlent ainsi la vie d’un quartier et de ses habitants, de l’Antiquité jusqu’à nos jours.
Le volume 2 sous forme de catalogue, réunit le petit mobilier et les éléments architecturaux remarquables découverts lors des campagnes de fouille.
Il regroupe tous les objets mobiliers ou immobiliers des domaines religieux, domestique ou artisanal. Ce catalogue et son organisation thématique visent à caractériser d’une part les activités et les gestes du quotidien, d’autre part les fonctions économiques de ce quartier en considérant le mobilier comme témoin d’activités artisanales ou commerciales.
Fondrillon, Marot 2013 : FONDRILLON (Mélanie), MAROT (Emmanuel) dir. - Un quartier de frange urbaine à Bourges (Ier s. ap. J.-C.-XXe s.) : les fouilles de la ZAC Avaricum. Volume 2 : catalogue du mobilier . Bourges : Bourges Plus, service d’archéologie préventive ; Tours : F.E.R.A.C.F., 2013. 328 p. : ill. (Bituriga Monographie ; 2013-1 - Suppl. à la R.A.C.F. ; 48).
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Un complexe princier de l’Âge du Fer : le quartier artisanal de Port Sec sud à Bourges (Cher).Volume
La fouille de Port Sec sud a porté sur 12 hectares situés dans la périphérie nord-est du complexe princier de Bourges (VIe-Ve s.).
Elle fait l’occasion de mettre au jour 260 fosses creusées dans le substrat calcaire et un unique bâtiment sur poteaux. La morphologie de ces excavations permet d’identifier de nombreux ateliers et des structures de stockage. Le comblement détritique, très riche, comprend essentiellement des ossements animaux, de la céramique, des objets métalliques et des parures diverses. L’artisanat des métaux est l’activité prépondérante, particulièrement la fabrication de fibules à timbale. Ce mobilier est caractéristique de La Tène A et couvre les ¾ du Ve siècle. Les vestiges d’une occupation domestique et les témoignages du travail des alliages cuivreux, du fer et du lignite sont répartis sur toute la zone fouillée. Il en va de même pour les fragments d’amphores et les vases à boire massaliètes et attiques. Dès le IVe siècle, un groupe de silos est aménagé dans la partie sud du gisement ; il abrite, après abandon, de nombreux squelettes humains. Le complexe princier de Bourges a ainsi été entouré d’une vaste zone artisanale qui a été abandonnée dès le IVe siècle au profit d’une occupation rurale typique du Bassin parisien à La Tène B et C.
Le volume 1 contient les analyses et les interprétations et le volume 2, les données de base.
Vol.1
Augier et al. 2012 : AUGIER (Laurence), BUCHSENSCHUTZ (Olivier), DURAND (Raphaël), FILIPPINI (Anne), GERMINET (David), MACON (Philippe), PAULY (Sébastien), PESCHER (Benoît), RALSTON (Ian), ROURE (Réjane), SALIN (Maryline), TICHIT (Anne), VANNIERE (Boris). –
Un complexe princier de l’Âge du Fer : le quartier artisanal de Port Sec sud à Bourges (Cher) .Volume 1 :
analyse des structures et du mobilier. Bourges : Bourges Plus, Service d’archéologie préventive ; Tours : F.E.R.A.C.F., 2012. 232 p. (Suppl. à la R.A.C.F. ; 41 - Monographie Bituriga ; 2012-1).Vol.2
Augier et al. 2012 : AUGIER (Laurence), BUCHSENSCHUTZ (Olivier), DURAND (Raphaël), FILIPPINI (Anne), GERMINET (David), MACON (Philippe), LEVERY (Marc), PESCHER (Benoît), RALSTON (Ian), SALIN (Maryline), TROADEC (Jacques). –
Un complexe princier de l’Âge du Fer : le quartier artisanal de Port Sec sud à Bourges (Cher) . Volume 2 :
description des structures. Bourges : Bourges Plus, Service d’archéologie préventive ; Tours : F.E.R.A.C.F., 2012. 454 p. (Suppl. à la R.A.C.F. ; 41 - Monographie Bituriga ; 2012-1). -
Formation et transformation d’un cimetière médiéval. Saint-Martin-des-Champs à Bourges. De l’oratoir
Le quartier de Saint-Martin-des-Champs à Bourges fait l'objet de nombreuses découvertes à caractère funéraire depuis au moins le milieu du XIXe siècle, notamment aux abords et à l'intérieur de l'église éponyme.
L'origine de l'établissement chrétien remonterait à la seconde moitié du VIe siècle, date de la fondation d'un oratoire qui accueillit les reliques de saint Martin. Au cours du Moyen Âge, l'oratoire devient un prieuré dont l'église, désaffectée depuis la fin du XVIIIe siècle, est encore en élévation de nos jours. Découvertes anciennes et fouilles récentes ont ainsi mis au jour un espace funéraire du Moyen Âge succédant à une vaste nécropole de l'Antiquité tardive, et couvrant l'ensemble de la période médiévale. La permanence de cette vocation funéraire sur une aussi longue durée ouvre de nombreuses questions, notamment quant à la continuité de l'exploitation funéraire de l'Antiquité à la fin du Moyen Âge, mais également quant aux conditions d'implantation d'un établissement chrétien au cœur d'une nécropole antique. La première partie du volume tente de mettre en perspective les très rares textes disponibles, les données archéologiques et l'étude de l'église. L'approche du bâti apporte un éclairage sur la vie architecturale de l'édifice depuis sa reconstruction au détour du XIe et du XIIe siècle et jusqu'à nos jours. La seconde partie traite de l'espace funéraire médiéval, en terme d'évolution de l'organisation spatiale et des modes sépulcraux qui s'y rattachent. Quatre principales séquences d'inhumation sont définies et mises en relation avec l'évolution de l'établissement religieux. Le dossier funéraire est complété par un catalogue des sépultures, dans lequel est présenté l'essentiel de la documentation produite lors des interventions archéologiques menées en 1984 puis en 1993.
Maçon 2010 : Philippe MAÇON dir
Bourges : Bourges Plus, Service d’archéologie préventive, 2010. 173 p. (Monographie Bituriga 2010-2). -
Animaux et territoire. L’apport des données archéozoologiques à l’étude de la cité des Bituriges Cub
Ce travail de recherche a été effectué à partir de l'étude de plus de 24000 ossements répartis dans 63 ensembles archéologiques qui représentent tous les types de contexte : ville, agglomérations secondaires, sites ruraux et nécropoles.
L'originalité de l'analyse est fondée sur le choix d'un territoire administrativement reconnu dans l'Antiquité, celui d'une cité gallo-romaine : la cité des Bituriges Cubi. Ce choix de cohérence territoriale a permis d'observer les changements socio-économiques intervenant entre la fin de l'Âge du Fer et la période romaine (Ier s. av. J.-C., Ve s. ap. J.-C.). La faune permet de définir ces changements à travers les thèmes de l'élevage, du commerce, de l'alimentation, de l'artisanat et des pratiques funéraires. Tous ces thèmes ne portent pas la même valeur informative car les ossements animaux sont avant tout des rejets alimentaires. Mais que ce soit en terme d'élevage ou de consommation carnée, la société biturige gallo-romaine apparaît peu différente de son prédécesseur gaulois. Des évolutions sont certes perceptibles après la Conquête (augmentation du format des animaux domestiques, baisse, voire disparition, des pratiques hippophagique et cynophagique, apparition de boucheries spécialisées) mais ces évolutions paraissent se situer dans la continuité de changements déjà opérés à la période gauloise. Il semble donc que les particularismes régionaux, notamment en matière d'alimentation, possèdent une influence prépondérante.
Salin 2010 : Maryline SALIN.
Bourges-Tours : Bourges Plus-F.É.R.A.C.F., 2010. 313 p. (Suppl. à la R.A.C.F. ; 36, Monographie Bituriga 2010-1). -
Les espaces funéraires et la ville. Cimetières médiévaux de Bourges, formation et transformation (5e
Les espaces funéraires de Bourges, de toutes les époques depuis la protohistoire, sont connus au travers d'un grand nombre de découvertes archéologiques relatées surtout depuis le 19e siècle.
À ces découvertes, il convient d'ajouter les archives, sources lacunaires et inégales concernant la question funéraire, y compris du point de vue topographique. Au total, une littérature abondante touchant à la topographie et aux modes funéraires est bien disponible, mais éparse et fréquemment évènementielle. À la lumière des opérations archéologiques préventives menées ces trois dernières décennies, un premier traitement et la mise en cohésion des informations accumulées peuvent être tentés. Cette tentative s'impose pour la longue période de formation et de transformation du cimetière chrétien de la fin de l'Antiquité à la période moderne (5e – 16e siècles) et pour le rapport de cette évolution avec celle du milieu urbain. Le traitement proposé ici permet de poser les biais, nombreux, qui piègent l'approche des données funéraires ; il a pour objectif de baliser les études sur la documentation disponible et d'orienter des investigations de terrain à venir. L'option choisie est résolument documentaire. Chaque espace funéraire identifié, voire potentiel, fait l'objet d'un traitement normalisé des informations.
Maçon 2008 : Philippe MAÇON dir.
Bourges : Ville de Bourges - Service d’archéologie municipal, 2008. 196 p. (Dossier Bituriga 2007-2). -
Un complexe princier de l’âge du Fer. L’habitat du promontoire de Bourges (Cher) (VIe – IVe s. av. J
La découverte des premiers tessons de céramique attique à Bourges en 1984 a vivement surpris les spécialistes : Bourges existerait déjà au Ve s. av. J.-C. et participerait au groupe des “ résidences princières ” qui jusque-là n’était connu que de la Bourgogne au Bade-Wurtemberg ?
Les connaissances sur cette période ont beaucoup évolué : en Europe d’abord, où les habitats fortifiés de Vix, de la Heuneburg, de l’Ipf, on révélé à la fois une intensité d’occupation et une extension des surfaces qui les inscrit clairement dans un phénomène d’urbanisation. À Bourges ensuite, où plusieurs sondages ont accumulé des indices moins spectaculaires, mais significatifs, comme un mur d’argile pure ou des enduits peints.
Augier et al. 2007 : Laurence AUGIER, Olivier BUCHSENCHUTZ, Ian RALSTON dir.
Bourges-Tours : Service d’archéologie préventive de Bourges Plus - F.É.R.A.C.F., 2007. 200 p. (Suppl. à la R.A.C.F. ; 32 - Monographie Bituriga 2007-3). -
Bourges-Avaricum : un centre proto-urbain celtique du Ve s. av. J.-C. : Les fouilles du quartier Sai
Bourges-Avaricum : un centre proto-urbain celtique du Ve s. av. J.-C. : Les fouilles du quartier Saint-Martin-des-Champs et les découvertes des établissements militaires.
La genèse urbaine de la Gaule ne commence pas avec le règne d’Auguste, ni même avec la “Civilisation des oppida” de La Tène finale. Les couches archéologiques les plus profondes de Marseille, Arles ou Agde, colonies fondées par des Grecs, mais aussi de Nîmes, Bordeaux, Lyon et Bourges, de grandes agglomérations créées par les Gaulois, révèlent que l’histoire de nos villes débuta il y a plus de 2500 ans, dès le premier âge du Fer.
La protohistoire du phénomène urbain se déploie par conséquent sur le temps long en Gaule et, comme ailleurs, elle est constituée non seulement d’éphémères tentatives, de régressions, d’abandons et d’échecs, ce sur quoi l’attention pourrait être trop focalisée, mais aussi d’expériences répétées et parfois très spectaculaires qui peuvent remonter pour les plus anciennes d’entre elles au Néolithique, et qui contribuèrent sans aucun doute, quoique indirectement et de façon originale, à la réussite des villes de la Gaule antique et, au delà, à la genèse de nos villes contemporaines. Ne présenter des sociétés de la Gaule avant la prime romanisation que les composantes rurales serait réducteur face aux découvertes accumulées depuis une vingtaine d’années. Ainsi, près de 400 ans avant la prise par César de la ville fortifiée d’Avaricum, capitale de la cité des Bituriges Cubes, la vaste agglomération du Ve s. av. J.-C. de Bourges révèle peu à peu, grâce aux recherches archéologiques de longue haleine, que des régions de l’Europe tempérée occidentale connaissaient déjà des centres proto-urbains, ainsi qu’une organisation en Etat sous une forme embryonnaire.
Milcent 2007 : Pierre-Yves MILCENT dir.
Bourges-Toulouse : Ville de Bourges- Service d’archéologie municipal - UMR 5608 Équipe Cultures et sociétés de la Protohistoire, 2007, 2 vol. 341 p., 176 p. de pl. (Monographie Bituriga 2007-1). -
Maternité et petite enfance dans l’Antiquité romaine.
Dans le monde romain antique comme dans la plupart des sociétés préindustrielles, le rôle social de la femme dépend d'une fonction biologique, mettre au monde et nourrir les enfants ;
On lui concède éventuellement d'autres rôles (art, commerce, économie...), mais le premier est déterminant, et dans les couches les plus aisées de la population, les activités féminines sont généralement consacrées à la maisonnée et à la religion. Le drame de la mortalité infantile (la moitié des enfants n'atteint pas l'âge adulte) et le sentiment de fatalité ou d'impuissance qu'il suscite contribuent à modeler assurément une attitude collective vis-à-vis de l'enfant, et plus particulièrement du petit enfant. Dans une société où la structure familiale est totalement soumise à la puissance paternelle, où le pouvoir, à tout niveau, est exclusivement masculin, les places respectives de la femme, de la mère et de l'enfant peuvent paraître strictement fixées. Les progrès récents de la recherche nuancent à bien des égards cette approche.
Gourevitch, Moirin, Rouquet 2003 : Danielle GOUREVITCH, Anna MOIRIN, Nadine ROUQUET dir.
Catalogue de l’exposition, Bourges, Muséum d’histoire naturelle, 6 novembre 2003 - 28 mars 2004. Bourges : éditons de la ville de Bourges, Service d’archéologie municipal, 2003. 230 p. (Catalogue Bituriga 2003-1). -
La Halle au blé de Bourges. Un monument et son environnement urbain
Comment un édifice nouveau intègre un paysage urbain ancien ? En quoi cet édifice, par son impact et ses modes d’utilisation contribue-t-il à transformer son environnement ? Comment devient-il un « patrimoine », un jalon fort, déterminant pour la fabrication de la ville ?
Le présent ouvrage éclaire, dans la longue durée historique, les conditions et les mécanismes complexes d’une transformation urbaine. S. Lepeltier, Préface ; C. Gratias, B. Stiévenard, J. Troadec, Introduction ; J. Troadec, La formation du quartier : origine antique et développement médiéval ; C. Gratias, B. Stiévenard, Un quartier entre ville et campagne au début du XIXe siècle ; C. Gratias, B. Stiévenard, La halle au blé de Bourges : économie, architecture et urbanisme ; J.-P. Roger, La halle au blé et son environnement aujourd'hui.
Gratias et al . 2003 : Christophe GRATIAS, Jean-Pierre ROGER, Brigitte STIÉVENARD, Jacques TROADEC.
Bourges : Ville de Bourges – Service d’archéologie municipal, 2003, 68 p. ; ill. (Cahiers Bituriga 2003-1). -
La vaisselle en verre d’époque antique. Collections du Musée du Berry à Bourges.
Les Musées de Bourges possèdent de nombreuses collections archéologiques en provenance régionale, souvent de grand intérêt et pourtant peu connues du public et des chercheurs.
Le service d’archéologie municipal entreprend ici la reconnaissance d’une de ces collections avec ce catalogue de la vaisselle en verre d’époque antique. Cet ouvrage recense précisément les objets conservés par le Musé, en donne les caractéristiques morphologiques, le mode de fabrication, la fonction et la datation.
Moirin 2002 : Anna MOIRIN.
Bourges : Ville de Bourges, 2002. 280 p. ; ill. (Catalogue Bituriga 2002-1). -
L’occupation de l’âge du Fer dans la vallée de l’Auron à Bourges. Installations agricoles, funéraire
Le site de Bourges a depuis longtemps figuré dans les études générales sur l'Age du Fer en Gaule. Son importance au 1er Age du Fer est soulignée depuis le XIXe s. par la découverte de nombreux objets manufacturés importés, en particulier dans les ensembles funéraires.
Récemment, les fouilles de sauvetage en milieu urbain ont révélé en plusieurs endroits des traces d'habitats et d'activités artisanales de cette époque. Ces découvertes, où l'on trouve encore des objets importés, renforcent l'hypothèse d'une résidence princière tardive sur le promontoire aujourd'hui occupé par le cœur de la ville. Cette occupation a dû avoir lieu à l'extrême fin de la période de Hallstatt et au début de l'époque de La Tène. Bourges serait ainsi l'exemple le plus occidental et le plus tardif de ces Fürstensitze, dont le Mont Lassois reste actuellement l'exemple le mieux connu en France. Concrètement, les indices qui ont été réunis nous mettent en présence d'un cas presque unique: la superposition en un même lieu d'une résidence princière hallstattienne et d'un oppidum de La Tène finale.
Buchsenschutz, Ralston 2001 : Olivier BUCHSENSCHUTZ, Ian RALSTON dir.
Bourges-Tours : Service d’archéologie municipal de Bourges - F.É.R.A.C.F., 2001. 222 p. (Suppl. à la R.A.C.F. ; 22 - Monographie Bituriga 2001-2). -
Recherche urbaine et archéologie préventive. Évaluation d’un patrimoine archéologique : l’îlot de l’
Le travail sur l'îlot de l'hôtel-Dieu est l'occasion d'exprimer ce que l'on est en droit d'attendre d'une réflexion archéologique opérationnelle sur un site, une portion de ville, mise en perspective dans une analyse urbaine.
Les aspects politiques, scientifiques et patrimoniaux y sont pris en considération. La nécessité de savoir, celle de conserver, celle de rentabilité scientifique, celle de priorité y sont soupesées avec une égale attention. L'ouvrage s'articule autour de 3 axes: le potentiel informatif du gisement archéologique; l'état de conservation du gisement archéologique; la sauvegarde et l'exploitation du gisement archéologique.
Troadec 2001 : Jacques TROADEC.
Bourges : Ville de Bourges, 2001. 120 p. (Monographie Bituriga 2001-1). -
Le dépôt archéologique. Conservation et gestion pour un projet scientifique et culturel.
Le développement, depuis 20 ans, des fouilles de sauvetage (archéologie urbaine et grands tracés notamment) a bouleversé la pratique scientifique et administrative de l'archéologie.
Il rend la question de la conservation des archives du sol de plus en plus sensible. L'enjeu est la pérennité et la transmission du patrimoine archéologique. La conception d'outils structurels pour la conservation, adaptés à la situation de l'archéologie moderne, est une tâche prioritaire. Parmi ces outils, le dépôt archéologique pourrait être la solution au problème de la conservation de séries mobilières extensives et la pièce maîtresse d'un service d'archéologie. A la suite d'une table-ronde à Bourges en 1997, le Service d'Archéologie Municipal a organisé des rencontres à l'échelle nationale autour de cette question. Elles se voulaient ouvertes aux spécialistes officiant dans les musées, les services d'archéologie (collectivités territoriales et Ministère de la Culture), les laboratoires de restauration, les équipes de recherche (CNRS, universités) et dans le secteur privé.
Deyber-Persignat 2000 : Dominique DEYBER-PERSIGNAT dir.
Assises nationales de la conservation archéologique , Bourges 26, 27, 28 novembre 1998. Bourges : Ville de Bourges - Service d'archéologie municipal, 2000. 455 p. ; ill. (Actes Bituriga 2000-1). -
La vie quotidienne dans une forteresse royale. La Grosse Tour (fin XIIe-milieu XVIIIe siècle).
Le dépotoir de la forteresse royale de Bourges a livré une riche documentation archéologique, au total plusieurs dizaines de milliers de restes (céramique, verre, monnaies, faune…).
Les poubelles sont une mine providentielle d'enseignements sur l'état d'une société. Les informations collectées sont irremplaçables s'agissant d'éclairer sur une longue durée (près de cinq siècles), ce qui constitue une culture matérielle : produits, modes de consommation et comportements sociaux dans leur réalité quotidienne.
Bourges : Ville de Bourges- Service d’archéologie municipal, 1999. 399 p. (Monographie Bituriga 1999-1).
Monnet 1999 : Catherine MONNET dir.