Caractérisation des ordures ménagères
Quelle est la composition des déchets de notre bac vert ?
Y-a-t-il des différences entre ce que jettent dans le bac vert les habitants du centre-ville de Bourges et ceux de La Chapelle-Saint-Ursin ou d’Annoix ?
Pour en savoir plus, Bourges Plus a commandé auprès du bureau d’étude Inddigo une campagne de caractérisation des ordures ménagères sur le territoire.
Mode opératoire
Durant cette campagne qui a débuté le 14 novembre et va durer jusqu’au 8 décembre 2023, les équipiers d’Inddigo trient 30 échantillons d’ordures ménagères (OM) d’environ 500 kg.
Ce sont donc 30 camions de collecte de Suez, sur des quartiers et avec un planning préalablement défini qui seront étudiés dans le détail.
Les différentes catégories d’habitats (habitat collectif – en porte à porte et en apport volontaire, habitat pavillonnaire, centre bourg, habitat plus rural) vont être analysées.
Inddigo, selon une méthodologie dénommée CARADEME validée par l’ADEME, isole 500 kg de chaque camion et trie alors chaque échantillon. On utilise, pour ce faire, des tables de tri, et des matériels de pesée jusqu’à une précision de quelques grammes.
Le résultat permettra d’avoir une photographie du contenu du bac vert, et ainsi réactualiser les données de 2019, date de la dernière campagne de caractérisation.
Comment a évolué la composition des déchets ?
En 2019, un habitant de Bourges Plus a jeté 221 kg/an dans son bac vert, en 2023, cela devrait être autour de 200 kg/hab/an.
Les principaux enseignements feront notamment apparaitre la part des déchets qui auraient pu être valorisés dans les OM.
En 2019, 20 % des déchets déposés dans le bac vert auraient dû être déposés dans les bacs de tri, les colonnes à verre et 25 % étaient des déchets fermentescibles
En 2023, ont été mise en oeuvre des extensions des consignes de tri permettant de déposer les films, pots et barquettes dans les bacs jaunes et des expérimentations pour la gestion des déchets alimentaires sur certains territoires,
Cette campagne permettra de voir l’évolution globale à l’échelle de l’Agglomération ainsi que sur certains secteurs particulièrement ciblés comme les secteurs en expérimentation pour les déchets alimentaires.
Cela permettra d’adapter la communication sur les gestes à rappeler et à amplifier :
- Comment mieux utiliser le bac jaune ?
- Quels déchets à déposer en déchèteries ?
- Quelle valeur de déchets alimentaires reste-t-il dans les ordures ménagères dans les secteurs en expérimentation ?
Les premiers résultats sont attendus en début 2024.